Une fois la décision prise de se mettre à travailler, encore faut-il y parvenir réellement.
Nombreux sont ceux qui ont connu ces moments où la procrastination prend le dessus : remettre à plus tard ce que l’on devrait faire.
Vous devez travailler, vous êtes même assis à votre table de travail, mais… vous ne faites rien ou presque, vous faites autre chose ou des listes de choses à faire ou des choses qui pourraient attendre… Le temps passe et vous sentez la culpabilité et l’angoisse monter.
Prenez un petit moment pour répondre à ces questions :
Selon vous quelles sont les causes de la procrastination ? Et plus particulièrement pour vous ?
Plusieurs raisons sont possibles :
1 Le stress et en particulier la peur de ne pas arriver à faire ce que vous avez à faire : en évitant de se confronter réellement au travail, on évite de voir la quantité et/ou la difficulté du travail à faire.
Plusieurs raisons sont possibles :
Que peut-on faire ?
Essayez de vous rassurer en vous rappelant par exemple que vous en avez vu d’autres, que vous avez déjà eu ces problèmes de « démarrage », mais que vous avez réussi à vous y mettre, même si cela vous avait demandé un certain temps.
Aménagez le début de la période de travail :
- Essayez de fractionner le travail en petites quantités
- Prévoyez une courte période de travail (plus courte que d’habitude): il vaut mieux essayer de travailler un peu, que pas du tout. Vous augmenterez progressivement par la suite votre temps de travail
- Commencez si vous pouvez par une partie qui vous plait, ou qui vous déplait moins.
- Essayez d’être d’actif en commençant par exemple par faire un tableau, un schéma, un résumé…
Certains d’entre vous pourront demander l’aide d’un entourage bienveillant et attentif (famille, amis …), entourage qui pourrait vous rappeler le temps qui passe tout en étant rassurant sur vos capacités d’y arriver.
Essayez de travailler à plusieurs, cela peut vous permettre de respecter des échéances régulières, ne serait-ce que de temps en temps. Si à chaque fois vous vous y mettez à la dernière minute, cela pourrait être une stimulation supplémentaire.
2 Il est plus difficile de s’y mettre lorsque l’on ne voit pas l’intérêt du travail que l’on a à faire.
Que peut-on faire ?
Quelle que soit la matière, essayez de vous rappeler quel est son intérêt ou renseignez-vous : quand et comment ses connaissances seront réutilisées plus tard ? Et si vous n’avez pas de réponse à cette question, souvenez-vous de ce que vous attendez de vos études : avoir un métier qui vous plaira être autonome financièrement, etc.
Aménagez le début de la période de travail :
Essayez de fractionner le travail en petites quantités
Prévoyez une courte période de travail (plus courte que d’habitude) : il vaut mieux essayer de travailler un peu, que pas du tout. Vous augmenterez progressivement par la suite votre temps de travail.
Commencez si vous pouvez par une partie qui vous plait, ou qui vous déplait moins.
Essayez d’être d’actif en commençant par exemple par faire un tableau, un schéma, un résumé, en partant des patients vus en stage …
Prévoyez des petites récompenses à court terme à chaque fois que vous aurez atteint une quantité de travail réellement effectuée, même si elle est petite (une sortie, un gadget qui vous plait, une pause plus longue… )
3 Si rien ne vous plaît ou vraiment très peu
Que peut-on faire ?
Si dans une ou plusieurs matières, rien ne vous plaît, vous pouvez essayer de trouver de l’intérêt en remplaçant le travail de cette matière dans le contexte plus général de vos études et en vous rappelant qu’il s’agit d’une partie moins intéressante mais que finalement les autres matières vous plaisent.
Aménagez le début de la période de travail :
Essayez de fractionner le travail en petites quantités.
Prévoyez une courte période de travail (plus courte que d’habitude) : il vaut mieux essayer de travailler un peu, que pas du tout. Vous augmenterez progressivement par la suite votre temps de travail.
Commencez si vous pouvez par une partie qui vous plaît ou qui vous déplait moins.
Essayez d’être d’actif en commençant par exemple par faire un tableau, un schéma, un résumé, en partant des patients vus en stage…
Prévoir des petites récompenses à court terme à chaque fois que vous aurez atteint une quantité de travail réellement effectuée, même si elle est petite (une sortie, un gadget qui vous plait, une pause plus longue… )
Si rien ne semble vous plaire d’une manière générale dans vos études, nous vous incitons à prendre rdv pour en parler par exemple au service d’orientation de votre université, avec un tuteur .
4 Vous avez trop travaillé, vous êtes fatigué
Que peut-on faire ?
Reposez-vous, dormez, diminuez la quantité de travail. Votre cerveau, comme tous les cerveaux humains, a des limites : il a besoin de temps de repos, de sommeil pour stocker les informations que vous lui apportez et pour pouvoir ensuite aller les chercher lorsque vous en aurez besoin.
Lorsque vous reprendrez le travail faites en sorte de commencer par des connaissances plus faciles à apprendre et diminuer la quantité, faute de quoi, trop peu de choses parmi celles que vous apprendrez seront réellement apprises de manière rentable.
5 Vous ne savez pas par quoi commencer ?
Que peut-on faire ?
Commencez par ce qui est plus facile, ce qui vous plaît au moins un peu ou qui vous déplaît le moins,
Essayez de contextualiser votre apprentissage en utilisant les informations que vous avez en stage, à partir des patients dont vous vous occupez, des présentations en réunions…
Essayez d’être actif en répondant à des questions ou à des QCM, sans s’attendre à avoir les bonnes réponses tout de suite (à voir comme une autre forme d’apprentissage et non comme une évaluation), essayez de faire des schémas, des tableaux, etc.